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Ils ne peuvent pas se voir en peinture…
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En paintball, les équipes s'en font voir de toutes les couleurs
Décidément, le paintball a le vent en poupe. Outre le club de Courtenot, il existe un autre club à Bar-sur-Seine, Maximum Paintball, qui aujourd'hui lance un appel à de nouveaux joueurs pour le rejoindre.
Le club, créé en 2005 par de jeunes bacheliers, manque aujourd'hui d'adhérents en raison de départs de certains membres qui poursuivent leurs études. Le président, Vincent Pétré, amateur de paintball depuis une dizaine d'années, aimerait continuer à participer à des compétitions. Le club a en effet participé à la coupe de France en 2006.
Deux équipes, un drapeau et une bille de peinture
« On nous prête le gymnase le samedi soir pour les équipes qui visent les compétitions. Avec, bien sûr, des billes réutilisables qui ne cassent pas et ne tachent pas », explique Vincent Pétré. Les entraînements ont lieu également en plein air sur deux terrains à Ville-sur-Arce.
Le club propose de prêter le matériel, même si le président « conseille de l'acheter petit à petit ».
Une partie de paintball met en scène deux équipes s'affrontant pour récupérer le drapeau au centre du terrain et l'amener dans la partie adverse. Un joueur marqué par une bille de peinture est éliminé de la partie…
Ce week-end, ils étaient une vingtaine à participer à la Maximum Paintball Party sur les terrains de Ville-sur-Arce. Si le club recherche de nouveaux adhérents afin de pouvoir participer à des compétitions, il accepte « tout le monde ». Y compris les filles, bien sûr. Ce week-end, elles étaient quatre, venues pour « l'adrénaline » et le fait qu'on « oublie tout » quand on joue au paintball, car c'est aussi un moyen « de se détendre ».
Chez les garçons, ce qui compte, c'est aussi « l'adrénaline » mais également « la tactique ». « C'est limite aussi stratégique que de jouer aux échecs », lance Vincent Pétré. « L'esprit d'équipe est super important. Il faut s'adapter au jeu des autres », ajoute Benjamin Gomes, amateur de paintball.
Le tout, sans violence. « Ce n'est pas une arme au sens strict du terme. On est en tenues noires et jaunes et on n'utilise pas de rouge faisant penser à du sang. En plus, la puissance maximale autorisée est de 320 km / h. Nous, on est à 250 km / h », insiste Vincent Pétré. Et même si certains ne s'en sortent pas sans un ou deux petits bleus, le paintball, c'est avant tout « pour s'amuser ».
S. R.